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Roadie #42 - Blog #57

#42 et la soupe à la citrouille

Marguerite s'assoit à sa place au dîner à Anaheim comme si elle venait de se faire agresser. L'explication est toute simple : on est à Los Angeles et par conséquent, elle vient de soummetre une liste d'invités qui est trois fois plus nombreuse que le public présent au premier concert de Los Angeles. Les concerts de Londres, New York et Los Angeles ont souvent tendance à être les mêmes. Ce ne sont pas que des concerts, ce sont aussi des mini-événements du monde de la musique. Ce soir, il y a un aftershow et il est exceptionnellement bien. Peut-être que je ne suis qu'un vieil homme grincheux mais les aftershows ont tendence à ne pas m'enthousiasmer. Il y a généralement des gens que je n'ai jamais rencontrés auparavant. C'est un peu comme s'inviter à la réception de mariage d'un étranger. Mais ce soir, c'est bien. La musique est cool, les sushis sont excellents et la compagnie est des plus agréables.

On a atteri à Phoenix depuis moins de six heures. Je suis arrivé avec des boîtes, des sacs et et divers objets que j'ai amassé pendant cette étape de tournée. Je dois les faire rentrer dans n'importe quelle valise disponible mais je réalise que je suis en compétition. Tout le monde a acheté des cadeaux pour Noël, s'est fait plaisir et a accumulé des choses comme moi. Chaque valise est pleine à craquer. Vers la salle, les gars sont assis sur des valises pour tenter de les fermer. Je réussis à y mettre tous les miens et prie pour que l'avion réussisse à décoller et que nous puissions revoir tout ça à Sheffield.

C'était le dernier concert aux États-Unis pour un moment, alors les gars font leurs adieux à toute la nation avec un dernier coup d'éclat dans la setlist. Jusqu'à ce qu'on se revoit... À bientôt les gars !

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Il semble quelque peu approprié que nous marquions la fin de notre travail ici aux États-Unis (du moins, pour le moment), en célébrant un jour férié que nous, en tant que Britanniques, ne comprenons pas du tout. Nous sommes tous assis à l'hôtel jusqu'au vol du soir, alors Franksy nous a organisé un festin de Thanksgiving.

Au milieu du repas, on se rend compte que pas un seul d'entre nous autour de la table n'est américain. Mais Thanksgiving, c'est le fait que le dur labeur est terminé, que la récolte a été bonne. Les concerts et l'expérience de la tournée ont été excellents. On a vraiment l'impression d'être arrivés au moment de faire le point, de s'affaler sur le canapé et de se taper le ventre. C'est ce que nous ressentirions si la tournée britannique ne commençait pas dès notre retour. En attendant, la soupe au potiron est excellente.

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Roadie #42

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